Au point le plus élevé de Larciano se trouve la forteresse avec sa tour, d’où l’on jouit d’une vue imprenable. À l’intérieur du château de Larciano se trouve aujourd’hui le Museo Civico Archeologico (musée archéologique), qui abrite des objets tels que des céramiques, des tombes et des objets de la vie quotidienne. Au cours de la visite, il est possible d’en apprendre davantage sur les goûts et les modes de vie du passé, grâce à des sections éducatives et à des reconstitutions, comme celle d’une tombe de capucin de l’époque romaine.
Parmi les hameaux de Larciano, on trouve le petit village de Cecina, dont le nom révèle des racines étrusques. Située sur une haute colline, elle offre une vue spectaculaire sur les environs et a joué un rôle de contrôle important à l’époque médiévale. Son église romane dédiée à Saint-Nicolas, dans laquelle est conservé un important crucifix en bois, est remarquable. En sortant de l’église, un panorama unique s’ouvre sur la Valdinievole.
Le village de San Rocco (centre) possède également un édifice religieux intéressant : son église de style néo-Renaissance a été construite sur un oratoire du XVIIe siècle et possède des fresques remarquables, ainsi qu’un orgue de grande valeur. Castelmartini remonte au XIIIe siècle, avec l’église de San Donnino et la Villa Banchieri, une demeure de la fin du XIXe siècle avec un magnifique jardin, riche en espèces d’arbres spéciales et une belle roseraie, qui nous accompagnent jusqu’aux marais de Fucecchio.
Toujours à Castelmartini, en souvenir de ce douloureux événement lié à la Seconde Guerre mondiale, se trouvent le monument Lo Stupore du Maître Gino Terreni, inauguré par le président Ciampi, et le Giardino della Memoria, conçu par l’artiste Andrea Dami, en mémoire des victimes de l’Eccidio del Padule di Fucecchio (massacre des marais de Fucecchio) d’août 1944. L’installation consiste en la sculpture Paysage, un paysage artistique composé de 175 signes plastiques en fer (pour autant de victimes). Dans le jardin se trouve également l’installation de Simone Fagioli intitulée Mio fratello è qui.