En plus de se faire un nom avec ses premiers poèmes, marqués par un certain nombre de textes d'amour qui restent célèbres dans toute l'Italie aujourd'hui encore, Dante a gravi les échelons politiques, ce qui l'a amené à devenir l'un des sept prieurs de Florence à l'été 1300 : l'un des sept gouverneurs de la ville, donc, et l'un de ses citoyens les plus importants. Mais le gouvernement de l'époque est un cadeau empoisonné, car Florence est déchirée par la violence entre les deux partis guelfes, les « Noirs » et les « Blancs ». En janvier 1302, alors que Dante faisait partie d'une délégation au Vatican, les Noirs ont pris le contrôle de la ville et Dante, un des Blancs, s'est retrouvé en exil.
Il a erré dans le nord de l'Italie jusqu'à la fin de sa vie, composant son poème de 14 233 lignes, la Divine Comédie, qui raconte son voyage en enfer, au purgatoire et au paradis. En outre, elle a également confirmé que l'italien vernaculaire (ou « vulgaire ») était une langue valable pour la haute littérature. Au moins un universitaire a écrit à Dante pour faire l'éloge de la Divine Comédie, mais a fait valoir qu'elle aurait été meilleure si elle avait été écrite en latin. Dante, qui avait commencé à composer le poème en latin avant de passer rapidement à l'italien vernaculaire, a soutenu que la « langue apprise au sein de la nourrice » était en mesure de toucher un public plus large. Le latin, écrit-il, reviendrait à donner de la nourriture solide à la bouche de « bébés qui tètent ».
Il est mort à Ravenne en 1321.
